« Voulez-vous me dire à quoi sert la truffe si on ne la mange pas ? le Seigneur, dans sa grande sagesse, ne nous l’a pas offerte sur un plateau. Il faut la chercher, la trouver, l’accommoder. Le bonheur qu’elle procure est le fruit de nos efforts et de notre intelligence. La dédaigner, c’est lui faire offense. » Jean Amadou
« Qui dit truffe prononce un grand mot qui réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant jupes, et des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe. » Brillat-Savarin
"Vous avez interrogé les savants, leur demandant ce que c’était que ce tubercule, et après deux mille ans de discussion les savants vous ont répondu comme le premier jour : « Nous ne savons pas. » Vous avez interrogé la truffe elle-même et la truffe vous a répondu : « Mangez-moi et adorez Dieu. » Faire l’histoire des truffes serait entreprendre celle de la civilisation du monde, à laquelle, toutes muettes qu’elle sont, elles ont pris plus de part que les lois de Minos, que les tables de Solon à toutes les grandes époques des nations, à toutes les grandes lueurs que jetèrent les empires (…)." Alexandre Dumas
« Les truffes sont un des plus grands bienfaits que, dans son incommensurable libéralité, la providence ait daigné accorder aux gourmands. Ce tubercule, qu’on ne peut mettre dans la classe des légumes ni des fruits, est un des plus honorables excipients de la haute cuisine, par l’incomparable saveur qu’il communique aux productions animales ou végétales auxquelles on l’associe. Servi séparément, c’est un entremets du plus grand luxe et celui auquel les gourmets les plus distingués et les plus jolies actrices du théâtre du Vaudeville (c’est tout dire) donnent la préférence pendant quatre mois de l’année. » Grimod de La Reynière
« Il y a deux races de mangeurs de truffes, l’une qui croit que les truffes sont bonnes parce qu’elles sont chères, l’autres qui sait qu’elles sont chères parce qu’elle sont bonnes. » Jean-Louis Vaudoyer
Coucou ! J'ai bien pris note de ton invitation à "tester" !
Je suis fan de Colette, je ne résiste pas à te glisser cet extrait d'un article du Magazine Littéraire sur la dame et son amour de la truffe...
Bonne nuit !
[i]..."J'ai parlé des goûts simples de Colette en matière de cuisine, et de son amour de la truffe ; paradoxe en apparence, mais non point en réalité Avant la dernière guerre, des amis périgourdins expédiaient des truffes une fois l'an à Colette, qui célébrait ainsi sa « journée de la truffe » - et nous savons tout de la cuisson des truffes, baignées « de bon vin blanc très sec », salées « sans excès », poivrées « avec tact » et de l'ébullition entretenue de manière à laisser les truffes « danser, entraînant dans les remous de l'écume une vingtaine de lardons mi-gras, mi-maigres qui étoffent la cuisson » . Les truffes venaient ensuite dans leur court-bouillon à table, où Colette les mangeait comme un légume, car, disait-elle, si l'on ne peut disposer de trop de truffes, on se passe de truffes ». Ce qui résume parfaitement sa philosophie de la vie, et son goût du plaisir."[/i]
Rédigé par : lilizen | 27 février 2007 à 22:03
J'ai découvert ton blog via le forum des francophones en Asturies, dont je suis membre aussi... en fait, on est voisin dans la vraie vie donc et aussi voisins de blog, puisque je suis moi-même une bloggeuse assidue ;-))) A mon actif: un blog cuisine, un blog créatif et un blog blabla.
J'ai été un peu visiter ta page web, il est super chouette ton projet en tout cas. Je te souhaite une belle réussite dans ton entreprise :-)
A bientôt!
Rédigé par : Mélinette | 23 février 2007 à 08:01
Je te découvre et j'apprécie...
Rédigé par : mamina | 14 février 2007 à 19:38
Cuisine et humour font bon ménage !
Rédigé par : Fabienne | 13 février 2007 à 22:12